Bert Meewis

Restaurant
Restaurant
Chef: Bert Meewis
Slagmolen
Molenweg 177
3660
Opglabbeek
T: +32 (0)89 854888

Interview

Qui sont vos parrains ? 
Frank Fol 
Pierre Wynants

Avez-vous toujours su que vous deviendrez cuisinier ?
Oui, mes parents ont tout de suite vu mon intérêt pour tout ce qui touche à la cuisine. Ils m’ont envoyé à l’école hôtelière Ter Duinen à Coxyde et le reste appartient à l’histoire.

Où avez-vous appris votre métier ?
J’ai été diplômé de l’école hôtelière de Coxyde en 1988. Je crois que l’endroit où j’ai de loin le plus appris, c’est au Scholteshof, avec Roger Souvereyns. Le contact avec les produits, les techniques… En résumé, l’essence même de notre métier. Par ailleurs, j’ai encore travaillé dans pas mal de maisons où j’ai pu retirer quelque chose. Ainsi, au ’t Fornuis, avec Johan Segers ou encore au Sir Anthony Van Dyck, avec Marc Van Paesbrugghe.

Comment décrivez-vous votre cuisine ? 
Classique contemporaine. Pour moi, l’essentiel, c’est d’abord le goût et ensuite, seulement, la présentation. Jamais le contraire.
Au fil des années, j’ai développé mon propre style et je ne m’en écarte pas. Il faut disposer d’un fil rouge pour poursuivre son histoire. Les gens viennent dans un restaurant parce qu’ils savent à quoi s’attendre. On peut bien entendu un peu broder autour de ce fil, mais il ne faut pas trop s’en écarter.

Qui sont vos modèles ? Qui admirez-vous dans la profession ?
J'ai connu plusieurs bons formateurs auprès desquels j'ai appris le métier et que j'admire. Pensez à Roger Souvereyns du Scholteshof, mais aussi aux gens de Sir Anthony van Dijck à Anvers ou de la Belle Epoque à Louvain. Tous professionnels.

Que signifie pour vous rejoindre l'association ?
La plupart du temps je décline les propositions d’adhésion à des associations car je n’ai pas de temps à y consacrer. La plupart de ces groupements organisent leurs réunions le lundi, qui est un jour où nous sommes ouverts. Je souhaite néanmoins m’engager auprès des Maîtres Cuisiniers car je trouve particulièrement important le fait de collaborer avec des gens qui se trouvent sur la même longueur d’onde que moi.  

De plus, vu l’époque que nous traversons, il n’est pas mauvais de nous faire connaître en tant que groupement, ce qui nous permet d’exercer une pression plus importante. Il y a en effet pas mal de choses à changer dans notre secteur. A titre individuel, on ne peut rien faire, on est impuissant. En tant qu’association, on est déjà nettement plus fort.